Fallait-il être en crise pour innover
La « bonne » nouvelle de notre crise structurelle, c’est qu’elle nous pousse à l’innovation.
Ainsi dans cette époque de transition, la création de produits tend à aller vers la réponse à de vrais besoins et non aux codes attendus. En effet, la nouvelle règle du jeu nous oblige à manager un risque inédit : dans la paupérisation croissante, nos clients auront-ils encore les moyens de payer notre produit ?
☝️ D’où l’importance d’être à l’écoute des nouvelles émergences et donc en anticipation, plutôt qu’a posteriori avec une analyse de marché.
Mais alors comment favoriser l’imagination, la création et la maturation d’idées ? 🤯
• En créant le climat propice à toute nouvelle idée. Poser comme postulat que toute idée contient des germes positifs ; aucune idée n’est idiote, c’est sa réalisation qui est possible ou pas, immédiatement ou plus tard. Donner une idée ne devient plus alors un risque pour vos équipes, mais l’occasion de participer à la pérennité de leur outil de travail. D’où l’importance de créer un climat de confiance pour aller chercher les plus timides … ou celles et ceux qui, blasés de n’être jamais écoutés, gardent pour eux leurs idées. Et peut-être un jour vous quitterons pour la réaliser en créant leur entreprise (ajouter chiffres du nombre croissant d’indépendants) ou chez un concurrent.
• En s’entraînant. Le cerveau est un muscle, plutôt paresseux d’ailleurs. Stimuler son cerveau, c’est comme faire du ping-pong dans sa tête, rebondir d’une idée à l’autre et ainsi les idées fusent. Je vous invite à repenser régulièrement vos méthodes et processus habituels. Portez-y un regard neuf, faites émerger de nouvelles idées. A court terme, vous gagnez en productivité car vous aurez amélioré vos méthodes et process. A long terme, vous devenez des professionnels de l’agilité. Et face aux multiples perturbations, notre capacité à être familiarisé à la créativité devient un atout majeur.
• En laissant sa place à l’erreur. Ce n’est pas pour rien que Steve Jobs disait « “Innover, c’est savoir abandonner des milliers de bonnes idées.” Le principe est de tester une idée, faire marche arrière l’améliorer.
Il ne faut jamais oublier qu’une idée est en « réaction » à une situation observée. Ainsi, toute idée mérite d’être écoutée car elle vient questionner l’existant. Votre seul risque serait d’avoir trop d’idées. 😁
Dans nos accompagnements, il nous arrive très souvent de commencer par un temps énergisant qui célèbre l’erreur, permettant par-là de la dédramatiser et de la féliciter. Cet énergiseur est aussi l’occasion d’inviter les participants à se connecter les uns aux autres. Et enfin, tout simplement à créer de l’énergie! 🪄✨